Cochon qui s’en dédit et Les enfants du néant
2 documentaires courtsTout ce qu'il
faut savoir
Cochon qui s’en dédit de Jean-Louis Le Tacon
(France / 1979 / 37min)
Un élevage industriel de porcs. Il y a Maxime, emmuré avec mille bêtes. Pendant trois ans, en Super 8, Jean-Louis Le Tacon filme la raison économique comme une machine de mort, l’histoire d’un type qui doit d’abord sauver sa peau. Mais lui appartient-elle encore, sa peau ? C’est le sujet : un corps souillé, essoré, parmi les bêtes, souillées, essorées. Le film fit scandale. On ignorait alors à quel point il préfigurait les temps que nous vivons, telle une métaphore implacable. Semblable réquisitoire, en effet, appelle l’émeute
Les Enfants du néant de Michel Brault
(Canada / 1968 / 35 min)
1967. Néant-sur-Yvel, Bretagne. Ne pouvant plus vivre de sa ferme, Joseph se résout à se faire embaucher à l’usine Citroën du coin. Le film suit sa mutation en ouvrier, son chemin vers le néant.
Cochon qui s'en dédit
Thématiques associées
- développement durable
- écologie
- travail