Laclotte Marine
Marine dessine depuis toute petite. C’est son moyen d’expression. Elle suit un atelier de peinture en jardin d’enfants et aime recopier les bandes dessinées de son frère. Les cours de théâtre auxquels elle participe jusqu’à ses 18 ans, lui donnent aussi le goût de raconter des histoires et de les mettre en scène.
Au lycée, elle intègre une section arts appliqués exigeante où l’on demande aux étudiants de faire preuve de maturité dans leur vision et pratique de l’art. Un de ses professeurs apprécie sa façon originale de scénariser avec humour ses exercices académiques. Il lui conseille vivement de faire des études supérieures dans le cinéma d’animation.
Marine, qui n’a encore aucune idée arrêtée concernant la suite de ses études, s’ouvre à ce domaine et y découvre un monde qui la fascine. Ses études en Cinéma d’animation à l’ESAAT à Roubaix se font dans un rythme de travail aussi intense qu’au lycée. Elle découvre l’art du dessin en mouvement et de l’écriture scénaristique. Elle étudie la mise en scène et apprend à parler la langue du Cinéma. Elle commence à construire ses références et développe son univers. Puis à l’EMCA à Angoulême, elle poursuit son travail personnel et expérimente à travers de nombreux exercices son langage graphique et cinématographique.
Au sein de cette école, dans le cadre d’un partenariat avec le CREADOC (filière spécialisée dans l’écriture de création et la réalisation documentaire), elle coréalise son premier court métrage, Ginette, avec Benoît Allard. Elle met en image le documentaire radiophonique de cet étudiant, intitulé Ombres Paysannes, qui interroge la place des femmes dans le milieu paysan.
source:https://lesfemmessaniment.fr/portrait-marine-laclotte-sandrine-henry/
Allard Benoît
Ecriture, réalisation, son; travaille chez Radio France.