Journal d’un maître d’école
La question des pédagogies alternatives, leur histoire et leur présent en Europe
10h00 : Introduction à la projection du film Journal d'un maître d'école (Diario di un maestro), Vittorio De Seta (Italie, 1973, 4h30’, couleur, vostf)
« Le choix fondamental, ça a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée » : tel est l’état d’esprit de Vittorio de Seta (Il mondo perduto, 1953-59, Banditi a Orgosolo, 1961, La Sicilia revisitata, 1980 et In Calabria, 1993) quand il tourne en 1971 Diario di un maestro avec les enfants du quartier dans leurs propres rôles, mais des acteurs dans le rôle du maître, ou du directeur. Diffusé deux ans plus tard à la télévision italienne, la RAI, les trois premiers épisodes furent suivis par une moyenne de 12 millions de spectateurs et le dernier par 20 millions, et le film fut l’objet d’un débat à l’échelle nationale. On doit, en 2019, aux éditions L’Arachnéen, sur une idée et avec un livre de Federico Rossin, l’édition en DVD qui sort cette œuvre d’un oubli français.
10h15 > 12h30 : Projection des épisodes 1 (70’) et 2 (65’) du film Journal d'un maître d'école (Diario di un maestro), film de Vittorio De Seta (Italie, 1973, 4h30’, couleur, vostf)
Un jeune maître d’école d’origine napolitaine, Bruno D’Angelo, est nommé en cours d’année à l’école élémentaire de Tiburtino, une banlieue populaire de Rome. On lui confie la classe la plus difficile, avec des garçons turbulents et presque tous redoublants. Beaucoup d’élèves manquent à l’appel. Le maître et les élèves s’entendent pour aller chercher les garçons manquants. Lors de cette sortie, un élève est blessé au visage. De retour en classe, le directeur fait irruption et cherche le coupable. D’Angelo objecte qu’il n’est pas nécessaire de faire un procès. Irrité, le directeur le convoque.
14h30 > 17h00 : Projection des épisodes 3 (65’) et 4 (68’) du film Journal d'un maître d'école (Diario di un maestro)
À proximité de l’école, une pelleteuse démolit des logements tandis que les habitants délogés manifestent. Les élèves assistent à la scène. En classe, une discussion s’engage sur le logement social, les élèves se révélant très concernés par la question.
Les élèves de la classe de D’Angelo sont de plus en plus actifs et impliqués. Le maître aborde l’histoire de la seconde guerre mondiale en les invitant à interroger leur famille, parents et grands-parents. Avec tous les récits collectés, repris et corrigés en classe, les élèves composent et impriment un journal de classe intitulé « Ne pas tuer ». Puis ils s’attaquent à la question du travail des enfants.
Tout ce qu'il
faut savoir
Un jeune maître d’école d’origine napolitaine, Bruno d’Angelo, est nommé en cours d’année à l’école élémentaire de Tiburtino, une banlieue populaire de Rome. On lui confie la classe la plus difficile, avec des garçons turbulents et presque tous redoublants. Beaucoup d’élèves manquent à l’appel. Contre l’avis de la direction (le directeur vient rarement, et l’assistante de direction considère qu’il n’y a rien à faire de ces élèves) et des autres enseignants, d’Angelo part à leur rencontre sur leurs lieux de vie : la plupart vivent dans des baraquements et passent leurs journées dehors, à vendre de l’ail au marché et à jouer dans des carcasses de voitures. Peu à peu, les élèves reviennent en classe…
Fiche technique
- Réalisation : De Seta Vittorio
- Distribution : RAI - Rai Radiotelevisione Italiana, L' Arachnéen
- Production : RAI - Rai Radiotelevisione Italiana, Bavaria Film International, Miro Film
- Pays de production : Italie
- Année : 1973
- Durée : 270 minutes
Thématiques associées
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